UN VOYAGE DANS MES LIVRES

UN VOYAGE DANS MES LIVRES

HEMINGWAY Ernest - Le soleil se lève aussi - écrivain américain

C'est un écrivain, journaliste et correspondant de guerre américain, né en 1899 et mort en 1961.

 

Cet homme a vécu plusieurs existences qu'une seule vie ne pourrait pas résumer.

 

C'est à Paris où il s'installe avec sa première femme Hadley Richardson qu'il passera beaucoup de temps à écrire.

 

Il y rencontrera notamment la poétesse américaine Gertrude Stein - le poète, musicien et critique américain Ezra Pound - le poète, romancier James Joyce - l'écrivain américain F. Scott Fitzgerald qui deviendra célèbre avec son roman "Gatsby le Magnifique".

 

 

 

Quelques-unes de ses œuvres.

En 1954, il obtiendra le prix Nobel de littérature.

 

Récits autobiographiques

Il a également écrit des nouvelles, des recueils de nouvelles, etc.

 

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Cet ouvrage a été publié en 1926. Il est considéré comme l'un des grands romans de langue anglaise du XXe siècle.

 

Résumé

 

Le narrateur s'appelle Jake Barnes.

C'est un journaliste dont le bureau est à Paris et c'est un vétéran que la Première Guerre mondiale a rendu impuissant. Épris d'une anglaise Lady Brett, et dans l'impossibilité d'entretenir une relation sexuelle avec elle, il tentera d'accepter cette situation en demeurant son ami.

 

Autour de Jake Barnes évoluent les personnages de l'après Première Guerre mondiale : des artistes, des fêtards, des étrangers, des expatriés, des chauffeurs de taxi, des serveurs, des concierges dans un Paris bien différent de celui de notre XXIe siècle.

 

Il y a Lady Brett, une alcoolique dépressive dont tous les hommes sont amoureux. L'impossibilité d'avoir une relation avec Jack Barnes la pousse dans les bras de tous ceux qui lui plaisent.

 

C'est ainsi qu'elle entretient entre autres, une courte liaison avec Robert Cohn, un excellent boxeur juif complexé par ses origines. Leur rupture amène Robert Cohn à suivre Lady Brett comme un petit chien provoquant la colère et le mépris de Michael Campbell, un vétéran écossais alcoolique, fiancé à Lady Brett, et l'énervement de Jake Barnes qui n'ose pas s'en débarrasser.

 

Moins cruel que Michael Campbell, et ami de Jack Barnes, Bill Gorton a également fait la guerre et évite de s'en prendre à Robert Cohn considérant que la présence de ce dernier cristallise suffisamment de haine autour de lui.

 

Tous fréquentent Jake Barnes. Quelques-uns se rendent au Pays basque pour une partie de pêche et se donnent rendez-vous pour participer aux fêtes San Fermin à Pampelune en Espagne.

 

Jake Barnes y décrit avec précision leurs conversations, leurs boissons, les plats qu'ils mangent, les lieux qu'ils visitent, leurs beuveries, leurs loisirs.

 

Comme un professionnel, Jake Barnes détaille particulièrement bien sa façon de pêcher, mais aussi nous offre des tableaux d'une grande justesse sur le monde de la corrida et de ses aficionados en racontant les prouesses accomplies par Pedro Romero, un jeune et talentueux matador.

 

Le récit se termine avec les confidences que lui fait Lady Brett, cette amie qu'il aime toujours, qu'il écoute et qu'il soutient chaque fois qu'elle trébuche.

 

Fiancée à Michael Campbell, Lady Brett s'enfuira avec le torero Pedro Romero, mais le quittera et appellera à son secours Jake Barnes.

 

La conclusion ne se raconte pas, elle se lit.



 

Que dire ?



Ernest HEMINGWAY a obtenu le prix Nobel de littéraire en 1954. Je peux comprendre que la diversité des sujets qu'il a abordés, la modernité de son écriture aient pu plaire à de nombreux lecteurs et éditeurs.

 

Pour ma part, je me sens incapable d'expliciter les raisons qui m'amènent à adopter une autre position sur lui.

 

"Le soleil se lève aussi".

Pendant une partie du roman, j'ai pensé que Michael Campbell et Lady Brett s'aimaient.

J'ai saisi qu'en fait au fil des pages, mais surtout à la fin du roman que cette idylle concernait Jake Barnes et Lady Brett.

Ce qui prouve que je n'ai pas réussi à rentrer dans ce récit.

 

Les dialogues proches du langage parlé m'ont désorientée. Il m'est arrivé d'en trouver certains inutiles. Et pourtant, cette écriture dépouillée m'a permis d'imaginer certaines situations, certains paysages comme si j'y étais. Cette façon d'écrire m'a d'ailleurs intriguée.

 

Cependant, j'ai ressenti un ennui, un malaise, un dégoût, un agacement face à ces hommes qui passent leur temps à boire pour dissimuler leurs nombreuses blessures intérieures comme : 

Jake, et Michael qui luttent contre l’absurde de l'existence par le mouvement, l'alcool, la pêche, la corrida, le monde et le bruit.

Lady Brett qui boit pour oublier qu'elle aime Jack sans espoir. Pour cela, elle vole d'une aventure à l'autre jusqu'à songer à se fiancer avec Mike, qui va d'échec en échec.

Robert Cohn, un boxeur paumé qui se laisse traiter de juif et qui s'accroche lamentablement à Lady Brett et qui veut se faire accepter par tous.

Bill,  qui même saoul , semble le plus équilibré de tous. Il aime New York et il s'y sent bien.

Seul Pedro Romero un jeune matador ne boit pas, mais il est fasciné par Lady Brett.

 

Je demeure persuadée qu'Ernest HEMINGWAY a puisé dans son vécu personnel pour écrire ce roman. Il suffit de connaître un peu sa vie pour s'en convaincre ainsi que ses nombreux comptes rendus qui parfois ressemblent à du journalisme.

 

Toutefois, ce livre n'a pas soulevé chez moi l'enthousiasme que j'attendais. Il me laisse le sentiment d'être passé à côté de quelque chose. Mais  de quoi ?

 

 

 

Cet avis n'engage que moi.

 

 

 



18/06/2025
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