UN VOYAGE DANS MES LIVRES

C'est un écrivain, journaliste et correspondant de guerre américain, né en 1899 et mort en 1961.

Cet homme a vécu plusieurs existences qu'une seule vie ne pourrait pas résumer.

C'est à Paris où il s'installe avec sa première femme Hadley Richardson qu'il passera beaucoup de temps à écrire.

Il y rencontrera notamment la poétesse américaine Gertrude Stein - le poète, musicien et critique américain Ezra Pound - le poète, romancier James Joyce - l'écrivain américain F. Scott Fitzgerald qui deviendra célèbre avec son roman "Gatsby le Magnifique".

Toutes ces personnes et beaucoup d'autres figureront dans son livre " Paris est une fête".

Quelques-unes de ses œuvres.

En 1954, il obtiendra le prix Nobel de littérature.

• Torrents de printemps,
  Le soleil se lève aussi,
  L'Adieu aux armes,
  En avoir ou pas,
  Pour qui sonne le glas,

  Au-delà du fleuve et sous les arbres,
  Le Vieil Homme et la Mer,

  Îles à la dérive,

  Le Jardin d'Éden,

Récits autobiographiques

• Mort dans l'après-midi,

  Les Vertes Collines d'Afrique,

  L'Été dangereux,

  Paris est une fête,

  La Vérité à la lumière de l'aube,
  
  

Il a également écrit des nouvelles, des recueils de nouvelles, etc.

Historique de l'ouvrage "Paris est une fête"

Il s'agit à l'origine de notes d'Hemingway oubliées en 1928 dans une malle Vuitton à l'hôtel Ritz de Paris. Elles seront retrouvées par l'auteur en 1956 et publiées de manière posthume en 1964 par sa veuve Mary, et plus tard par ses descendants.

Résumé

Ce n'est qu'en 1957 et 1960 qu'Ernest HEMINGWAY témoigne de ses premières années d'écrivain désargenté avec sa première femme Hadley Richardson, à Paris dans les années 1920.

Pendant cette période, ils rencontreront des personnages connus : Gertrude Stein - Ezra Pound - F. Scott Fitzgerald et beaucoup d'autres.

L'amour que l'auteur ressent pour la ville de Paris transpire à toutes les pages. À sa façon, il nous fait revivre le Paris d'antan et trace les portraits des commerçants, des artistes, des peintres, des concierges avec un sens du détail qui permet aux lecteurs de les imaginer.

Le vibrant hommage qu'il rend à sa première femme Hadley signe la profondeur du sentiment qu'il éprouvait pour elle pendant ces folles années de leur jeunesse où l'argent manquait souvent, mais l'amour jamais.

Ce n’est qu'à la fin du livre que se devine la rupture qui séparera les époux.

Que dire ?

"Paris est une fête"  a été constitué par ses héritiers, à titre posthume. En le lisant, j'ai remarqué quelques phrases, des paragraphes figurant dans quelques-uns de ses romans traduits en France.

Cet ouvrage ne m'a donc rien appris. D'autre part, je ne me souviens pas l'avoir lu ou relu depuis sa parution.

J'ai simplement découvert et apprécié l'amour qu'il portait à la ville de Paris dans les années 1920.

Il observe son environnement et il le décrit avec une justesse confondante. Il s'attarde sur son addiction aux courses de chevaux. Il s'intéresse à la boxe, au ski. Il nous parle des gens qu'il rencontre dans les cafés, de ce qu'il boit et de ce qu'il mange avec une précision toutefois dénuée de sensibilité.

Il nous livre même des astuces d'écriture. On devine que sa passion pour l'écriture s'accompagne aussi d'une consommation excessive d'alcool. Ce que personne n'ignore !

Il mentionne souvent des personnes illustres de nationalités étrangères que la plupart des lecteurs ne connaissent pas. Curieusement, il semble ne pas côtoyer les auteurs français.

Dans ma bibliothèque, j'ai retrouvé quelques ouvrages d'Ernest HEMINGWAY.

Je ne suis jamais parvenue à me familiariser avec son univers. J'y ai trouvé une forme d'incohérence qui m'a toujours désarmée.

Ce qui est regrettable, car l'écriture d'Ernest HEMINGWAY ne m'a pas laissée indifférente.

Afin d'analyser pour comprendre la sévérité de ce jugement, je vais tenter d'en relire quelques-uns prochainement.

Cet avis n'engage que moi.