PERRIN Valérie - Tata
Cette romancière est née en 1967.
Quelques-unes de ses publications
- Les oubliés du dimanche,
- Changer l'eau des fleurs,
- Trois,
- Tata,
Résumé
Comment résumer cet énorme pavé truffé de références à la Claude Lelouch et comportant trop de personnages ?
L'histoire de cette tante Colette Printemps que l'on croyait morte depuis trois ans et qui en réalité ne l'est pas méritait moins de pages . Il y avait tous les ingrédients pour réussir un beau roman : ses origines paysannes, sa mère méchante qui ne l'aime pas, son frère musicien, son apprentissage chez le cordonnier Moktar, etc.
Lorsque Agnès, réalisatrice de films, séparée de son époux Pierre, reçoit un coup de fil de la gendarmerie de Gueugnon pour lui annoncer que sa tante vient de "décéder à nouveau," elle ne comprend pas. Elle décide de partir en Bourgogne où habitait cette tante chez qui elle passait enfant, toutes ses vacances. Ses parents étaient musiciens.
Lors du premier enterrement, Agnès n'avait pas pu se rendre aux obsèques , car elle vivait alors à Los Angeles avec son mari Pierre et sa fille Ana,
Agnès s'invite dans la vie de cette tante secrète grâce à la centaine de cassettes enregistrées par cette dernière et qu'elle retrouve dans une valise. Elle y découvre notamment que sa tante vouait une véritable passion pour l'équipe de football de Gueugnon.
Et là, Valérie PERRIN nous embarque dans les histoires de famille, des passions secrètes, des matchs de l'équipe de football, etc., et, etc.
Elle continue à nous raconter les drames survenus dans l'existence des amis d'enfance d'Agnès.
Elle met en scène un policier et un médecin peu crédibles, une certaine Blanche qui joue un rôle important dans ce récit, etc., et, etc.
J'arrête ici les énumérations que je laisse le soin aux lecteurs d'apprécier ou pas.
Que dire ?
Autant j'ai adoré ses précédents romans, autant j'ai détesté celui-ci.
Le seul point positif est peut-être le fait que nous ne connaissons jamais les êtres que nous côtoyons le plus.
Je ne comprends pas comment ce roman a pu être médiatisé par la presse littéraire.
J'ai même eu parfois l'impression que Valérie PERRIN nous présentait la vitrine cinématographique des films de Claude Lelouch.
Je me méfie de plus en plus des éditeurs, des chroniqueurs, des magazines qui encensent les auteurs.
Les comités de lecture existent-ils dans les maisons d'édition ?
Que penser du niveau des Français sur le plan littéraire ?
Ces questions je me les pose et bien d'autres encore sur la signification du mot "littérature" en 2025.
Je suis au-delà de la déception.
Ce livre m'a été offert par une amie dont les connaissances livresques dépassent les miennes. Elle voulait mon avis. Elle l'a. Il correspond au sien.
Nous nous ferons des ennemis (es), je les respecte, mais je suis loin de partager leur enthousiasme pour ce roman.
Cet avis 'engage que moi.
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