CARQUAIN Sophie - "Trois FILLES et leurs mères"
C'est une écrivaine, journaliste et scénariste française née le 3 juin 1963 qui a réalisé un joli travail sur ces trois monstres de la littérature.
Dans cet ouvrage nous naviguons de Marguerite DURAS
à Simone de BEAUVOIR
puis à COLETTE.
Marguerite DURAS
Cette écrivaine est une femme de lettres, dramaturge, scénariste et réalisatrice qui a fait beaucoup parler d’elle !
De son vivant, elle fut autant aimée que détestée. L’ascendant qu’elle exerça sur les gens qu’elle rencontra se poursuivit jusqu’à sa mort.
Elle est née en 1914 en Indochine. Elle est décédée en 1996 à Paris.
Pour ma part, j’ai toujours eu énormément de difficultés à comprendre certains de ses romans à l’exception de quelques-uns : « Moderato Cantabile » — « L’amant » — « Le marin de Gibraltar ».
Voir ce lien : DURAS Marguerite - « Le Ravissement de Lol V. Stein »
J’envisage d’ailleurs de les relire après avoir découvert l’ouvrage de Sophie CARQUAIN.
En effet, elle cite dans ce livre des phrases prononcées par Marguerite DURAS qui m’ont particulièrement intéressée :
Page 51 — « Ce désir de mener une vie en parallèle, en pointillés, à côté de la réalité ? C’est curieux, tout de même, ce désir d’écrire »....
Page 69 — Plus tard, elle dira aussi « On écrit toujours par vengeance, il y a toujours un procès derrière l’acte d’écrire. Tout le monde écrit comme ça, pour régler des comptes. Puis, bien sûr, à mesure que le livre court, on change de route ....Merveilleuse définition de l’œuvre littéraire !"
..... Etc. et etc......
Dans ma bibliothèque, je possédais un petit livre écrit par Alain Vircondelet, écrivain et universitaire, mais également Président d’honneur de l’Association Marguerite Duras qui a très bien connu la célèbre écrivaine.
Dans ce petit livret, il raconte leur rencontre et nous fait part de ce que je qualifierais d’admiration amoureuse.
Cette publication m’a convaincue qu’il y avait un mystère Marguerite DURAS et qu’il m’avait échappé.
PS - J’ai donc décidé de reprendre les ouvrages que j’ai chez moi et de tous les relire pour comprendre ce que je n’avais pas saisi quand j’étais jeune.
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Nous rencontrons ensuite Simone de BEAUVOIR, une auteure qui a guidé de nombreuses femmes de ma génération dans leur évolution personnelle.
La vie de Simone de BEAUVOIR qui a vécu dans un petit milieu bourgeois est évoquée dans ce livre, son parcours familial puis sa rencontre avec SARTRE et sa vie de femme non mariée aux amours multiples.
Pour ceux qui ne connaissent pas Simone de BEAUVOIR, il faut lire un autre livre de Sophie CARQUAIN intitulé “Une jeune fille qui dérange” et bien sûr son œuvre.
Elle y livre des informations passionnantes sur cette auteure.
Dans ma bibliothèque figurent quelques-uns de ses nombreux romans que j’ai étudiés et dévorés dans le passé.
Relire certains d’entre eux me permettra de comparer mes impressions d’hier avec celles d’aujourd’hui.
Curieusement, à la fin de sa vie, Marguerite DURAS savait qui était Simone de BEAUVOIR et cette dernière avait exprimé son admiration à COLETTE.
Je n’ai jamais éprouvé de problèmes avec l’écriture de Simone de BEAUVOIR même si je ne partageais pas certaines de ses idées notamment politiques.
D’autre part, j’ai toujours considéré Simone de BEAUVOIR supérieure à Jean-Paul SARTRE.
Voir un lien : BEAUVOIR (de) - "La vieillesse"
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Pour terminer se dessine le portrait de COLETTE pour qui j’éprouve un immense respect et que je pense être une grande dame de la littérature française.
Voir ce lien : COLETTE qui vit le jour le 23 janvier 1873 -
C’est la deuxième femme à être élue membre de l’académie Goncourt en 1945.
Elle en devient la présidente entre 1949 et 1954.
Elle est d’ailleurs la première femme en France à recevoir des funérailles nationales.
Elle est née en 1873 et elle est morte en 1954.
Résumer la vie de COLETTE exigerait plusieurs livres.
Le seul conseil que je peux donner aux lecteurs est d’acheter les livres de COLETTE en commençant par le début pour comprendre comment cette grande écrivaine a plongé dans l’écriture sans réellement le vouloir.
Avec ce livre, Sophie CARQUAIN a mis le doigt sur un point commun pour elles trois : une mère particulièrement présente.
Fusionnelle comme SIDO : COLETTE a écrit sur des sujets très différents les uns des autres.
Autoritaire comme Françoise de Beauvoir : Simone de BEAUVOIR était peut-être la philosophe.
Ambivalente comme chez Duras : Marguerite DURAS a utilisé son passé pour s’exprimer avec une modernité étonnante et déconcertante.
Sans leurs mères, ces trois grandes écrivaines ne seraient jamais devenues célèbres.
Tous ces avis n'engagent que moi !
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