UN VOYAGE DANS MES LIVRES

UN VOYAGE DANS MES LIVRES

DURAS Marguerite - "Le marin de Gibraltar"

Elle est née en 1914 en Indochine. Elle est décédée en 1996 à Paris.

 

 

Roman paru en 1952

 

 

 

 

413Lp9PcrtL

 

 

 

 

 

 

Résumé

 

 

L’homme s’ennuie dans sa vie professionnelle. L’homme est fonctionnaire au Ministère des colonies. En fait, l’homme recopie des actes de l’état civil et c’est quelqu’un qui se laisse flotter à la surface des événements.

 

L’homme ne supporte plus sa compagne Jacqueline dont il partage la vie depuis des années.

 

Jacqueline accepte ses silences, ses incohérences, ses colères, car elle déborde d’optimisme. Et il lui en faut pour vivre avec cet être que rien n’intéresse et qui ne sait jamais ce qu’il veut.

 

Ils partent en vacances à Florence. Dès le début du séjour, leurs divergences éclatent.

 

L'homme ne visite rien. Il passe son temps dans les cafés à boire, à surmonter plus ou moins bien la chaleur.

 

Pendant ce temps, Jacqueline se promène, seule, dans plusieurs villes, dont Pise, qu’elle souhaite quitter pour se rendre à Florence. Le couple part dans le camion d’un italien qui pendant le trajet suggère à l’homme de l’attendre à Rocca. Il perçoit que l’homme n’est pas heureux dans sa vie. L’homme décide d’aller dans cette petite ville balnéaire que Jacqueline soit d'accord ou pas.

 

Mais à Rocca, l’homme rencontre une femme américaine Anna très belle et très riche qui parcourt le monde à bord de son yacht à la recherche du Marin de Gibraltar. En fait, il s’agit d’un garçon simple, innocent, qu’elle a aimé et qui a disparu pour des raisons troubles et peut-être liées à un crime.

 

L’homme envisage de tout plaquer, son métier, sa vie professionnelle et Jacqueline, pour s’embarquer avec cette femme américaine qu’il ne connaît pas. La chaleur étouffante et l’alcool l’aideront à prendre sa décision après moult tergiversations.

 

L’Américaine partage avec l’homme, l’alcool, l’indécision, l’humour, les prises de position étranges, les phrases qui ne mènent nulle part, le sens de la dérision, la bonne chère, le sexe.

Ces deux êtres étaient faits pour se rencontrer.

 

Avec eux nous allons de Sète à Tanger, Abidjan et Léopoldville et observons la naissance de ce qui pourrait être un sentiment entre deux êtres à la recherche de l’amour absolu. Sauf qu’entre eux, il y a « Le marin de Gibraltar ».

 

 

 

 

 

 

Que penser ?

 

J’ai aimé et détesté « Le marin de Gibraltar » et je ne sais pas expliquer pourquoi.

 

 

Au début et jusqu’à sa rencontre avec la belle Américaine, j’ai admiré la façon dont Marguerite DURAS présentait cet homme sans consistance réelle. C’est même une prouesse !

 

Plus tard, mon avis sera plus mitigé même si je comprends que pour rendre l’homme et la femme crédibles, Marguerite DURAS devait nous infliger des dialogues inintelligibles.

 

Pour les suivre, le lecteur les accompagne dans de nombreuses beuveries, dans des exercices sexuels enflammés et des conversations souvent compliquées. Toujours sur les traces du marin de Gibraltar, les personnages évoluent en Afrique. Et là, la partie réservée à l'Afrique m'a semblé étrange. 

 

 

 

Curieusement, dans « Le marin de Gibraltar », la plume de Marguerite DURAS ne dessine pas des êtres autobiographiques comme dans la plupart de ses romans.

 

Peut-être peut-on penser à Marguerite DURAS lorsque sont décrits ces deux êtres dans les séances sexuelles ou prendre du plaisir dans la boisson comme s'ils voulaient combler un vide intérieur ?

 

 

C’est un livre où le lecteur attend qu’il se passe quelque chose. À la fin,  il aime ou déteste et parfois éprouve les deux à la fois.

 

Le relire m'a fait dire : "C'est du DURAS !

 

 

 

 

Cet avis n'engage que moi.

 

 

 

 



 


13/07/2023
4 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 10 autres membres