BOUYSSE Franck - "Plateau"
Cet écrivain est né en 1965 à Brive-la-Gaillarde.
Il est l'auteur de nombreux romans mélodramatiques et policiers.
d'autres romans
- L’Entomologiste, 2007,
- Noire porcelaine, 2013,
- Vagabond, 2013,
- Oxymort. 2014,
- Pur Sang, 2014,
- Grossir le ciel, 2014,
- Plateau,
- Glaise, 2017,
- Né d'aucune femme,
- Orphelines, Moissons noires, 2020,
- Buveurs de vent, 2020,
- Fenêtre sur terre, 2021,
- L'Homme peuplé, 2022,
Il a également obtenu de nombreux prix :
- Prix Polar Michel-Lebrun 2015 pour Grossir le ciel
- prix SNCF du polar 2017 pour Grossir le ciel
- Prix des libraires 2019 pour Né d'aucune femme
- Grand prix des lectrices de Elle (policier, 2019) pour Né d'aucune femme
- Prix Babelio - Littérature Française 2019 pour Né d'aucune femme
- Grand prix Jean-Giono 2020 pour Buveurs de vent
- Prix Arverne 2023 pour L'Homme peuplé
Résumé :
L'histoire se déroule sur le Plateau de Millevaches.
Un vieux couple tient une petite ferme dans un hameau quasiment désert.
La femme, Judith est atteinte de la maladie d'alzheimer.
L'époux, Virgile commence à perdre la vue.
Leur neveu Georges, mal dans sa peau, qu'ils ont élevé à la mort de ses parents a préféré vivre dans une caravane tout près de chez eux.
Cory, la fille d'une sœur de Judith, obligée de fuir son mari violent qui la maltraite est contrainte de s'enfuir.
Elle téléphone à Virgile pour lui demander de l'héberger.
De temps en temps, Virgile reçoit la visite de Karl, un voisin, ancien boxeur, tiraillé entre ses pulsions sexuelles et sa croyance en Dieu.
Et puis, il y a un mystérieux chasseur qui rôde ainsi que le chien de Virgile, un chien qui « couine comme un demeuré. Comme un damné pris dans les flammes de l'enfer. »
Quand Cory arrive, la vie est rapidement perturbée au Plateau. Le premier qui en subit les conséquences est Georges. Il est contraint de l'accueillir, car Virgile refuse de la loger dans sa ferme.
Au fil des pages, on découvre les secrets enfouis par la famille de Virgile pendant la dernière guerre, la maladie de Judith.
Mais, on comprend aussi la folie de Karl et on devine enfin qui est le chasseur.
Que dire ?
Autant les précédents romans de cet auteur m'avaient paru accessibles, autant l'écriture de celui-ci m'a semblé complexe. J'emploierais même "ampoulée" pour la définir.
Les phrases sont truffées de mots empruntés à des registres techniques ou scientifiques et donc trop souvent énigmatiques pour le lecteur.
Une façon d'écrire qui nuit grandement à la compréhension du récit même si parfois des phrases retiennent l'attention.
Les personnages sont rudes, les descriptions manquent de poésie et pour tout dire de beauté. L'ensemble ne possède pas l'épaisseur qui m'aurait permis de les imaginer.
Quant aux sentiments qu'auraient pu développer les personnages, ils brillent par leur absence.
Je me suis perdue dans ce livre sans pouvoir en apprécier la valeur.
Cet avis n'engage que moi.
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