TUIL Karine - "les choses humaines"
Cette écrivaine est née en 1972.
Elle a publié des livres qui ont souvent pour thème les contradictions de notre vie contemporaine.
Elle est connue pour certains de ses ouvrages :
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2000 : Pour le pire
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2001 : Interdit
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2002 : Du sexe féminin
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2003 : Tout sur mon frère
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2005 : Quand j’étais drôle
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2007 : Douce France
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2008 : La Domination
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2010 : Six mois, six jours
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2013 : L’Invention de nos vies
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2016 : L’Insouciance
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En 2019 avec Les Choses humaines elle a reçu
le Prix Interallié et le Goncourt des Lycéens
Résumé :
Jean est un célèbre journaliste politique français.
Son épouse Claire plus jeune que lui est connue pour ses engagements féministes.
Ensemble, ils ont un fils brillant, étudiant dans une prestigieuse université américaine.
Il faut savoir que cette famille parfaite ne l’est pas autant qu’elle semble l’afficher.
Jean a une maîtresse officielle depuis longtemps et de nombreuses aventures occasionnelles malgré son âge avancé.
Quant à Claire, elle tombe amoureuse d’un autre homme père de deux jeunes filles.
Pour lui, elle quitte Jean et part vivre avec le nouvel homme de sa vie.
Mais les apparences vacilleront lorsque le fils de Jean et de Claire commettra un viol.
Que dire ?
L’écriture de Karine TUIL est besogneuse.
Tout y est dans ce roman : les attentats, la famille, le viol, les réseaux sociaux, le milieu de la presse, la notion du pouvoir, la vieillesse, l’importance de l’image, la xénophobie, l’antisémitisme, le féminisme, et, etc.
Étrange, l’homosexualité ne figure pas dans ce catalogue des problèmes qui agitent notre société contemporaine !
Seule la dernière partie du livre sur l’idée du consentement pourrait être retenue dans l’énumération des travers qui concernent les personnages de ce livre.
J’ai tenté de m’accrocher aux portraits de ces femmes qui auraient pu toutes être mieux défendues par l’écriture de karine TUIL.
Mais j’avoue ne pas y être parvenue !
Cela m'aurait permis d'oublier tous ces gens antipathiques qui figurent dans ce récit.
Je le regrette, car il y avait un sujet et je dirais même des sujets que l'auteure aurait pu traiter différemment.
La limpidité de son écriture, les thèmes abordés raviront la plupart des lecteurs.
Je respecte ce choix.
Cependant, je me pose toujours la même question : le livre serait-il devenu un produit de consommation au même titre que d’autres objets ?
En fait, ces romanciers ne font pas preuve d’inventivité et de poésie.
Ils utilisent les nombreux événements qui surgissent dans notre vie quotidienne contemporaine pour construire un récit qui captive les lecteurs épaulés en cela par une presse dithyrambique qui leur assure un succès immédiat.
Une facilité dérangeante pour l’avenir de la littérature.
Cet avis n'engage que moi.
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