ROZE Pascale - Le chasseur Zéro
C'est une écrivaine française. Elle est née en 1954.
Elle a reçu le prix Goncourt en 1996 pour son roman " Le Chasseur Zéro".
Depuis 2018, elle est jurée du Prix Médicis.
Romans, récits et nouvelles
Histoires dérangées (nouvelles), 1994
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Le Chasseur Zéro (roman), 1996 — prix du premier roman et prix Goncourt
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Ferraille (roman), 1999
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Lettre d'été (récit), 2000 — prix Maurice-Genevoix
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Parle-moi (roman), 2003
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Un homme sans larmes (récit), 2005
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L'Eau rouge (roman), 2006
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Itsik (roman), 2008
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Aujourd'hui les cœurs se desserrent (roman), 2011
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Passage de l'amour (nouvelles), 2014
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Lonely Child (roman), 2017
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La Belle Hélène (roman), 2020
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Le Roman de Mécène (roman), 2025
Théâtre
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Mary contre Mary
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Tolstoï la nuit, 1981 — prix Arletty de l'universalité de la langue française
Résumé
Laura Carlson souffre de n'avoir pas connu son père, officier de marine américain. Il est mort en 1945 abattu par un avion kamikaze, "le chasseur zéro", lorsqu'il était sur le porte-avions Maryland à Okinawa.
Il est décédé quand elle avait 3 mois. Malade, sa mère décide de rentrer en France.
Elle s'installe chez ses parents avec Laura.
Laura narre à la première personne du singulier le fait de n'avoir pas été aimée par sa mère dépressive et alcoolique, par sa grand-mère autoritaire, et par son grand-père indifférent.
Dans cette atmosphère étouffante, elle développera des acouphènes qui lui rappelleront les bruits du moteur d'un bombardier, et qui impacteront sérieusement son rapport aux autres.
Pour les oublier, elle essaiera les somnifères et les Boules quies.
Elle rencontrera Bruno, un musicien prometteur qui tentera de l'aider et à qui elle avouera sa détresse. Elle s'accrochera à lui et s'investira dans ses études de mathématiques.
Mais, ce bruit assourdissant qu'elle entend le jour et la nuit déclenchera chez elle le besoin de savoir à quoi ressemble un kamikaze. C'est ainsi qu'elle dénichera l'histoire d'un certain Ksurukawa, un kamikaze japonais qui a publié son journal. Ksurukawa prendra une place considérable dans sa vie jusqu'à l'entraîner dans une folie dont personne ne pourra la sauver.
Je laisse le soin aux lecteurs de découvrir ce qu'il va advenir de Laura, et de tous ceux qui figurent dans cet ouvrage.
Que dire ?
Ce livre dormait dans ma bibliothèque depuis longtemps. Il m'avait été offert. Je l'avais lu et je l'avais oublié. D'ailleurs, je ne me souvenais pas qu'il avait obtenu le prix Goncourt.
En fait, je savais qu'il s'agissait d'un premier roman. Effectivement pour un premier roman, il pouvait passer pour prometteur.
Par contre, pour un prix Goncourt, et après l'avoir relu, je m'interroge.
Ce roman ne fait que 163 pages. Les phrases sont courtes. Le ton est sec et le climat angoissant.
L'utilisation du Je, imposerait presque une proximité avec la vie de Pascale ROZE.
En effet, le père de l'auteure était officier de marine.
Je pourrais tenter de me renseigner, mais ce roman ne m'a pas suffisamment passionné pour que je m'y hasarde.
D'autre part, je n'ai pas saisi où l'auteure souhaitait nous amener à comprendre.
Voulait-elle mettre l'accent sur ce père absent dont la famille de Laura évitait de parler ?
Ce silence serait-il responsable de l'obsession maladive de Laura pour le Kamikaze japonais ?
Quant aux portraits de la mère de Laura et des grands-parents, leur absence de consistance m'a empêché de les imaginer.
Certes, Laura se développa dans un milieu où la mort affective régnait, mais la description de ce climat oppressant ne m'a pas apporté les réponses que j'attendais.
Tous ces éléments négatifs peuvent-ils justifier l'attribution de ce prix Goncourt ?
Encore un PRIX qui relance le débat sur l'importance de ces récompenses accordées à certains auteurs pour des raisons que tous les lecteurs ne partagent pas.
Cet avis n'engage que moi.
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