NAVARRE Yves - Fête des mères
C'est un auteur français né en 1940 et mort en 1994.
Il fut cofondateur en 1976 avec Marie Cardinal, du Syndicat des écrivains de langue française.
Ses livres portent la marque de son homosexualité notamment avec "le jardin d'acclimatation" pour lequel il reçoit le prix Goncourt en 1980.
Rattrapé par de nombreux soucis dont des problèmes financiers, il se suicidera aux barbituriques le 24 janvier 1994.
Romans
-
Lady Black, 1971
Evolène, 1972
Les Loukoums, 1973
Le Cœur qui cogne, 1974
Killer, 1975
Plum Parade : vingt-quatre heures de la vie d'un mini-cirque, 1975
Niagarak, 1976
Le Petit Galopin de nos corps, 1977
Kurwenal ou la Part des êtres, 1977
Je vis où je m'attache, 1978
Portrait de Julien devant sa fenêtre, 1979
Le Temps voulu, 1979
Le Jardin d'acclimatation, 1980
Biographie, 1981 (la première de couverture précisant qu'il s'agit d'un roman)
Romances sans paroles, 1982
Premières Pages, 1983
L'Espérance de beaux voyages, 1984
1 : Été-automne
2 : Hiver-printemps
Louise, 1985
Une vie de chat, 1986
Fête des mères, 1987Romans, un roman, 1988
Hôtel Styx, 1989
Douce France, 1990
La Terrasse des audiences au moment de l'adieu, 1990
Ce sont amis que vent emporte, 1991
Poudre d'or, 1993
Il a également écrit pour le théâtre et publié quelques écrits.
Récompenses
1980 : Prix Goncourt pour Le Jardin d'acclimatation
-
1986 : Goncourt des animaux pour Une vie de chat[
1992 : Prix Amic de l'Académie française pour l'ensemble de son œuvre
Résumé
Une cinquantenaire Claire Brévaille, mère de trois enfants adultes, décide un vendredi matin, avant-veille de la fête des Mères, d'abandonner l'appartement où elle vit avec son époux Pierre, depuis que leurs deux garçons et leur fille ont quitté le nid familial.
Elle rédige un simple mot : "je reviendrai". Elle part le vendredi, mais elle sait qu'elle rentrera chez elle le dimanche soir.
Elle emporte l'argent de ses futures vacances, prend une chambre dans un grand hôtel à Paris. Sans but précis, elle erre dans les rues de la capitale. Elle rencontre un homme avec qui elle couche la première fois.
Je laisse aux lecteurs le soin de suivre l'escapade de Claire Brévaille qui n'a rien d'une tragédie.
Que dire ?
Yves NAVARRE avait écrit à la fin de "Fête des mères":
"Il n'y aurait pas de morale à son histoire de trois jours. Cela demeurait une affaire entre elle et elle-même, un constat, un rappel à l'ordre et à une résignation dont elle découvrait bien l'audace."
Qui se souvient aujourd'hui de cet auteur ?
D'autre part, qui en 2025 n'a pas entendu des récits analogues à celui de Claire Brévaille où des femmes sans raison ou avec des raisons sont parties pour se retrouver seules pendant quelques jours face à leurs forces et leurs faiblesses ?
Ce qui fait de Claire Brévaille un personnage d'une grande modernité.
Claire Brévaille est décrit par Yves NAVARRE avec une réelle justesse de ton. A tel point que "Fête des mères" aurait pu être écrit par une femme.
Cet avis n'engage que moi.
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