UN VOYAGE DANS MES LIVRES

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ZELLER" Florian : "La fascination du pire" et ses autres romans

Cet auteur est né en 1979 — écrivain, dramaturge, réalisateur.

 

 

Prix Interallié pour La Fascination du pire (2004)


Molière de la meilleure pièce pour Le Père (2014)


Prix du Brigadier pour Le Père (2014)


Prix SACD pour l’ensemble de son œuvre (2019)

 

 

 

 

Pour en savoir plus, sur Florian ZELLER particulièrement médiatisé en son

 

temps, j’ai entrepris de relire tous les romans qu’il a publiés.

 

 

 

 

 

 

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J’ai commencé par « La fascination du pire ».   J’avais acheté ce livre pour trois raisons :

 

— 1) L’histoire se passait au Caire dans une ville que je connais un peu et dans un pays que j’ai eu la chance de visiter du Nord au Sud.

 

 

— 2) La publicité réalisée autour de Florian ZELLER avait suscité ma curiosité.

D’autant que beaucoup le comparaient au célèbre écrivain HOULLEBECQ. 

 

 

— 3) Le titre accrocheur m’invitait à le lire.

 

 

 

 

 

Résumé 

 

Le narrateur, invité à l’ambassade française d’Égypte, au Caire, pour participer à une conférence où le nom de Madame Bovary doit en être le thème,  rencontre Martin Millet, un écrivain suisse.

 

 

Uniquement obsédé par son désir fou de voir des femmes égyptiennes dénudées afin d’assouvir ses fantasmes, Martin Millet embarquera le soir, le narrateur, dans des aventures louches.

 

Cependant, malgré tous ses efforts, il ne parviendra pas à atteindre ses objectifs.

 

De retour en France, il attaquera la culture musulmane égyptienne en publiant un livre à la hauteur de sa profonde frustration.

 

Une démarche qui lui vaudra d’être assassiné.

 

 

 

 

Que dire sur ce roman ?

 

 

1) Tout d’abord, j’étais ravie que l’action se déroule au Caire.

 

Au fur et à mesure des événements, ce choix m’a semblé incongru !

 

En effet, la personnalité de Martin Millet en opposition avec la culture égyptienne a rendu cette histoire déplacée en la situant au Caire.

 

 

2) De plus, comparer cet auteur à notre talentueux HOULLEBECQ m’a paru quelque peu exagéré.

 

Avec HOULLEBECQ, nous sommes dans une autre dimension tant sur le plan des idées que sur la qualité de l’écriture même si certaines similitudes existent chez ces deux romanciers.

 

Notamment  quand il s’agit d’exprimer des avis désabusés sur notre civilisation, de ne parler que de sexe en portant des jugements sur la condition de la femme musulmane.

 

 

3) Le titre de l’ouvrage était accrocheur, mais ce récit ne m’a pas touché.

 

Pour clore le débat sur « La fascination du pire », je précise que cet avis n’engage que moi.

 

 

 

 

 

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Sur ma lancée, j’ai donc décidé de relire :

 

-   «Les amants du n’importe quoi ». - publié en 2003

 

 

 

 

 

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Résumé

 

 

C’est une histoire simple. Celle d’un homme jeune qui aime toutes les femmes. Mais, Amélie, la femme avec qui il vit n’aime que lui.

 

La suite se devine.

 

Nous assistons à un déballage sexuel lassant.

 

Mais aussi à une errance sentimentale qui me semble bien triste et à un désabusement inquiétant qui concerne tous ces trentenaires.

 

Je les plains de n’être que dans la consommation et non dans l’envie d’avoir envie de connaître l’autre.

 

 

Cet avis n'engage que moi.

 

 

 

 

 

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Puis,   « Neiges artificielles » — 2002

 

 

 

 

 

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Que cette promenade dans l’histoire de l’auteur et de Lou sa compagne me semble inintéressante !

 

En la lisant, j’ai eu l’impression que Florian ZELLER partait seulement à la recherche de lui-même.

 

Peut-être que Florian ZELLER devrait sortir de sa carapace pour s’intéresser à l’autre en l’écoutant, le regardant et surtout en le considérant mieux qu’une tablette de chocolat.

 

Comme dans « Les amants du n’importe quoi », j’ai eu l’impression de rencontrer un consommateur de sexe.

 

 

 

 

 

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Ensuite - « Julien Parme » — publié en 2006

 

 

 

 

 

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Que dire ?

 

 

 

Ce roman est à mon sens nettement plus réussi que les précédents.

 

L’auteur fait dire à un jeune de 14 ans, des formules et des questions pertinentes.

 

Il se met surtout à la place de ce gamin en exprimant avec justesse, les doutes, les peines d’un garçon qui se sent « mal aimé » par une mère qui envisage de se remarier avec un homme qu’il déteste.

 

Et ce qui n’arrange rien, il hait la fille de son futur beau-père.

 

Ses mensonges l’entraînent dans des aventures plus loufoques les unes que les autres et dont certaines auraient pu très mal se terminer pour lui.

 

À mon sens, cet ouvrage devrait être lu tant par les parents que par les adolescents. Ceci les inciterait à dialoguer avant qu’il ne soit trop tard pour tous.

 

 Cet avis n'engage que moi.

 

 

 

 

 

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Pour achever mon analyse sur cet écrivain, je parlerai de « La jouissance », un roman paru en 2012.

 

 

 

 

 

 

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Résumé

 

 

Au moment où sa compagne lui apprend qu’elle est enceinte, le trentenaire de ce roman découvre que toutes les ruptures de ses amis se ressemblent.

 

Ils se rencontrent. Ils s’aiment. Ils doutent. Ils se déchirent. Puis, arrive un enfant parfois par hasard.

 

Ce qui est étrange à l’époque de la pilule. Et soudain, au bout de quelques mois le couple explose.

 

C’est un récit qui nous amène à nous interroger sur cette génération qui veut avant tout profiter et surtout ne pas sacrifier une façon de vivre.

 

Aurait-elle peur ?

 

Serait-elle égoïste ?

 

Pense-t-elle que la jeunesse est éternelle ?

 

 

Ce livre ne laisse pas indifférent, car le lecteur au-delà de l’histoire ne peut que se poser des questions essentielles sur ces trentenaires aussi déroutants que des adolescents de quinze ans qu’ils sont peut-être restés.

 

 

Cependant, quelle tristesse de suivre des égarements qui ressemblent peut-être à ceux de Florian ZELLER !



 

 

 

 

 

 

 

Pour tenter d’en savoir plus sur le phénomène Florian ZELLER, il me faudra peut-être un jour prendre le temps de lire ses pièces de théâtre.

 

Mais, j’ai eu mon overdose de sexe, de dépression, de lâchetés, de nombrilisme.

 

 

Je préfère m’accorder un repos salutaire et me tourner vers d’autres auteurs.

 

 

 

 

Cet avis n'engage que moi.

 



 



27/11/2022
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