UN VOYAGE DANS MES LIVRES

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KUNDERA Milan - "L'insoutenable légèreté de l'être"

Il est né en 1929 et il est mort le 11 juillet 2023.

 

D'origine tchécoslovaque, il fut naturalisé français.

 

C'est sa mort récente qui m'a rappelé que j'avais conservé dans ma bibliothèque trois de ses romans :

 

  • "L'insoutenable légèreté de l'être"
  • "L'ignorance"
  • "La valse aux adieux".

 

 

 

 

J'ai débuté ma relecture avec "L'insoutenable légèreté de l'être".

 

 

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Résumé :

 

Plusieurs personnages évoluent dans cette histoire.

 

Il y a  Tomas, chirurgien tchèque, brillant, déçu par la vie, hostile au communisme et coureur compulsif de jupons.

Il vit seul en Suisse et veille jalousement à n'installer aucune femme dans son quotidien.

 

Par le plus grand des hasards, il rencontre, Tereza, dont la fragilité touche quelque chose en lui. 

Sans savoir pourquoi et presque comment, il s'attache sans s'attacher à elle et l'installe dans sa vie.

 

Tereza qui a fui sa mère, sa vie à Prague , s'accroche à lui. 

 

Mais, Tomas  ne peut s'empêcher d'avoir des aventures occasionnelles qui rendent Tereza très jalouse. Et encore plus jalouse, quand elle fait la connaissance de la maîtresse principale de Tomas, Sabina. C'est une artiste peintre qui comme ce dernier, ne supporte aucune ingérence dans sa vie privée.

Ce que n'admet pas l'amant officiel de Sabina, Franz, un homme droit et fiable.

 

Tomas et Sabina représentent la légèreté dans le couple.

Franz et Tereza signifient la pesanteur.

 

Dans la première partie, Milan KUNDERA s'interroge et nous fait nous interroger sur la difficulté de vivre seul ou à deux.

Cette perception des événements  est mise en évidence par l'auteur d'abord en donnant la parole à Tomas et plus tard à Tereza.

Cette analyse pose la question de la légèreté et de la pesanteur dans une relation, mais aussi sur le rapport existant entre les nécessités du corps et les hésitations de l'âme. 

 

Dans la place concernant la politique, il invite les lecteurs à se pencher sur son interprétation surprenante du "kitsch". Il l'applique à toutes les grandes idéologies : kitsch catholique, protestant, juif, communiste, fasciste, démocratique, féministe, européen, américain, national, international. 

 

La seconde partie laisse la place à la politique et donc sur le rôle joué par des hommes et des femmes qui ont contribué à faire fonctionner un système liberticide. Milan KUNDERA s'attarde d'ailleurs sur la révolution avortée en 1969 en Tchécoslovaquie et de la perception erronée qu'en ont les Occidentaux.
 

 

La rencontre de Tomas et de Tereza qui est le fruit du hasard nous entraîne de la Suisse à la Tchécoslovaquie.

Ces allers et retours accompagnés du chien qu'ils ont recueilli les mettent dans des situations surprenantes avec les hésitations qui les caractérisent à tous les deux. Ils évolueront différemment  tant sur le plan personnel que sur le plan professionnel.
 
Je laisse aux lecteurs le soin de découvrir la suite de ce roman passionnant qu'il est très compliqué de résumer.

 

Certains passages sur la Russie de l'époque rappellent étrangement la Russie d'aujourd'hui avec les informations que nous possédons depuis que ce pays a envahi  l'Ukraine.

 

Au-delà d'une histoire d'amour dans la grande histoire, j'y ai vu un roman à connotation philosophique et un style d'écriture intéressant.

 

Je sais que je le relirai un jour.

 

 

 

Cet avis n'engage que moi.

 

 

 

 

 

 

 

 

 



09/09/2023
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