GIROUD Françoise - "Mon très cher amour"
Elle est née le 21 septembre 1916 et elle est morte le 19 janvier 2003.
Elle fut une journaliste, écrivaine et femme politique française importante.
Ses talents multiples nécessiteraient plusieurs pages.
Quelques-uns de ses romans
Françoise Giroud vous présente le Tout-Paris, 1952.
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Nouveaux Portraits. 1953
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La Nouvelle Vague, portraits de la jeunesse,1958
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« L'Aventurier du journalisme » in Entretiens, 1970
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Si je mens... Conversations avec Claude Glayman, 1972
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Une poignée d'eau, 1973
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La Comédie du Pouvoir, 1977
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Ce que je crois, 1978
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Une femme honorable, 1981
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Le Bon Plaisir, 1983
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Christian Dior, 1987
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Écoutez-moi : Paris-Berlin, aller-retour avec Günter Grass, 1988
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Alma Mahler, ou l'art d'être aimée, 1988
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Leçons particulières, 1990
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Jenny Marx ou la Femme du diable, 1992, prix Gabrielle-d'Estrées
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Le Journal d'une Parisienne, 1994
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Mon très cher amour, 1994
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Les Hommes et les Femmes, avec Bernard-Henri Lévy, 1994
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Cœur de tigre, 1995
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Cosima la sublime, 1996
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Chienne d'année : 1995, Journal d'une Parisienne vol. 2,
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Gais-z-et contents : 1996, Journal d'une Parisienne vol. 3,
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Arthur ou le bonheur de vivre, 1997
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Deux et deux font trois, 1998
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Les Françaises, de la Gauloise à la pilule, 1999
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La Rumeur du monde, journal 1997 et 1998,
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C’est arrivé hier. 1999,
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Histoires 2000
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Profession journaliste, conversation avec Martine de Rabaudy 2001
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On ne peut pas être heureux tout le temps, 2001 (autobiographie)
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Lou, histoire d'une femme libre, 2002
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Demain déjà, journal 2002-2003, 2003
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Les Taches du léopard, 2003
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Histoire d'une femme libre, 2013
Résumé
Il s’agit d’une rencontre entre la narratrice et un avocat trentenaire débutant dans la profession en défendant une femme de la bourgeoisie, meurtrière de son amant.
La narratrice l’aidera à comprendre la psychologie féminine. Il gagnera son procès, mais cela ne le rendra pas heureux.
Elle devinera que la meurtrière occupe les pensées de son amant et que parfois, il la voit en cachette.
Le soupçon s’installera dans leur couple.
La fin inattendue surprendra sans surprendre le lecteur et en fera une histoire très moderne pour certains ou très vieillotte pour d’autres.
Que dire ?
Je signale qu’il ne s’agit pas de son meilleur roman.
Quel est donc l’intérêt de le partager avec les lecteurs ?
Je l’avais conservé, car il résumait l’évolution d’un coup de foudre à une époque où la femme faisait ses premiers pas dans le domaine de l’émancipation féminine.
Je me souviens notamment d’une phrase que disait la narratrice de « Mon très cher amour » qui illustre parfaitement ce que fut mai 1968 pour certaines femmes.
En effet, dans cette histoire, la narratrice qui ne travaillait pas était soumise à son époux sur le plan financier.
Mais comme elle le raconte « Mai 68 m’avait arrachée à ma torpeur ».
Je ne peux pas dire que j’ai aimé ce livre, peut-être à cause de son écriture sans fioriture et sans poésie.
Par contre, son intérêt réside dans le fait qu’il campe avec précision des personnages dans une époque où les femmes luttaient pour se libérer de la tutelle masculine.
Des prises de position qui étaient plus faciles à imposer dans les milieux bourgeois, mais qui ont permis à d’autres femmes de s’en inspirer.
D’autre part, il résume ce que je pense aujourd’hui comme hier de certains auteurs.
Certains écrivent peu de livres dont on se souvient et d’autres trop de livres que l’on oublie, et cela à toutes les époques.
Cet avis n’engage que moi bien sûr !
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