GENET Jean - Le journal du voleur
Il est né en 1910 et il est mort en 1986.
C'est un écrivain, poète et auteur dramatique français.
Jean GENET aborde notamment dans ses ouvrages l'homosexualité et l'érotisme, à travers la célébration de personnages ambivalents évoluant au sein de mondes interlopes.
Quelques-uns de ses romans
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Notre-Dame-des-Fleurs (roman, 1944)
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Miracle de la rose (roman, 1946)
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Les Bonnes (théâtre, 19 avril 1947)
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Querelle de Brest (roman, 1947)
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Pompes funèbres (roman, 1947)
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Journal du voleur (autobiographie, 1949
Il écrit de la poésie, des articles, des entretiens, du théâtre etc.
C'est Cocteau qui découvrit Jean GENET, puis Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. Ils considéraient tous les deux qu'il avait du génie et qu'il avait inventé un style.
Cocteau et Sartre voient en lui un moraliste alors que Mauriac se contente de le qualifier d'« excrémentiel ».
Ce n'est pas un hasard si Jean Genet admirait André Gide.
Jean GENET fut cité dans l'œuvre de Charles Bukowski, un écrivain américain d'origine allemande et également dans la correspondance de Jack Kerouac, auteur et poète américain.
Pour moi, "Le journal du voleur" n'est pas une autobiographie, mais plutôt un cheminement de la pensée de Jean GENET au fur et à mesure qu'il convoque ses souvenirs de 1932 à 1945.
On y croise ses nombreux amants virils et brutaux pour la plupart :
Salvatore - un amant sale et plein de vermine
Stilitano - un manchot magnifique, maquereau et traître que le narrateur aime sans que ce dernier éprouve le même sentiment pour lui
Michaelis, un chanteur des rues, amant du narrateur puis compagnon de prison
Java, un ancien Waffen SS, traître que narrateur admire
Armand, une brute qui devient son amant.
Robert, un amant de Stilitano.
Avec eux, le narrateur détrousse les vieux pédérastes.
Bernardine, un policier qui devient son amant
Guy qu'il rencontre lors d'un séjour en prison. Avec lui, il découvre les joies que procure le cambriolage.
Lucien, un amant docile, avec qui il apprend la tendresse
Et puis tous les autres dont j'ai oublié les noms qui ont traversé sa vie sur un fond de misère, de vols, de trafics, de prostitution, de lâchetés, de meurtres, des prisons en Espagne, Italie, Allemagne, Pologne, Tchécoslovaquie, Belgique, France.
Ce livre m'avait été offert il y a longtemps.
J'avais tenté de le lire à plusieurs reprises, sans pouvoir aller au-delà d'une dizaine de pages.
J'ai tenté de comprendre cette relation que Jean GENET établit entre sa façon de décrire sa vie et le caractère sacré qu'il entend lui donner qui passe par une implacable hiérarchie de la criminalité qu'il transforme en une sainteté virile.
Pour lui, le sommet se trouvait au bagne, qui ferma alors que le narrateur avait franchi tous les échelons pour s'y faire enfermer.
Que dire ?
Jean GENET possède une belle plume, mais elle n'a pas suffi pour effacer le dégoût que j'ai éprouvé à la lecture de ce livre.
J'ai erré d'un pays à l'autre, d'un amant à l'autre, d'un larcin à l'autre avec pour seul objectif de saisir ce que Cocteau, Sartre, et Simone de Beauvoir avaient décelé de particulier chez cet écrivain.
J'avoue mon inculture, mon malaise, ma déception, car je n'ai pas trouvé !
Peut-être devrais-je en relire d'autres ? Pour l'instant, je n'en ai pas le courage !
Cet avis n'engage que moi.
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