COURCHAY Claude - Quelque part, tout près du coeur de l'amour
C'est un romancier français né en 1933 et mort en 2024.
Il a obtenu le Prix RTL grand public en 1982 avec le roman Retour à Malaveil.
Beaucoup de ses romans se situent en Provence.
Mais qui se souvient de lui ?
Romans
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1972 : La vie finira bien par commencer
1973 : La Soupe chinoise
1974 : Chroniques pour un cochon malade
1976 : N'oubliez pas la lutte des classes
1978 : Avec des cœurs acharnés
1978 : Les Matins célibataires
1979 : Les Américains sont de grands enfants
1980 : Une petite maison avec un grand jardin
1981 : Demain la veille
1981 : L'Annonce faite à Matcho
1982 : Matcho et les fourmis blanches
1982 : Retour à Malaveil
1983 : Un ami de passage
1984 : Le Chemin de repentance
1985 : Quelque part, tout près du cœur de l'amour
1986 : Histoire du Point-Mulhouse
1987 : Avril est un mois cruel
1988 : L'Embellie
1989 : Des fourmis plein le cœur
1990 : Chronique d'un été
1990 : Jean des Lointains
1992 : La Vie comme avant
1994 : Retour à Daussane
1995 : Chronique des Collines
1995 : Deux pas dans les nuages
1997 : Quelqu'un, dans la vallée
1997 : L'homme est un animal des lointains
1998 : On ne meurt plus d'amour
1999 : Des journées ocre et sèches
1999 : Veillée d'armes
2002 : La Foire aux Agnelles
2003 : Drôle de tribu
2005 : Seuls sont les indomptés
2007 : La Sauvagine
Résumé
L'histoire démarre lorsque celui que l'on désignera comme le papi prendra sa retraite d'instituteur dans son village.
Parfois, il va voir ses amis et notamment Aline, 72 ans qui accessoirement, recueille des enfants plus ou moins abandonnés. Il ne reste plus à Aline que MI, une gamine de 10 ans pour qui elle reçoit une somme tous les mois d'un tuteur dont elle ignore tout.
La petite MI, partage son temps dans un lieu magique où elle observe les oiseaux, traque les animaux, se constitue des herbiers en compagnie du propriétaire , un grand solitaire. Cependant, elle n'abandonne pas Aline et encore moins le vieil instituteur avec qui elle partage d'autres activités.
Mais, tout change lorsque Aline décède. Les gens s'interrogent sur l'étrange relation qu'Yvon entretient avec la petite MI. Ils ne comprennent pas qu'Yvon se soit attaché à cet enfant qui n'est même pas la sienne.
Dans les petites communes, les habitants parlent, se jalousent. D'autant plus, que le domaine représente un bien que beaucoup de gens aimeraient s'approprier notamment un certain, Solos, qui se présente comme le grand-père de MI.
Je laisse le soin aux lecteurs de découvrir ce que vont advenir les personnages de ce récit truculent.
Que dire ?
J'ai retrouvé ce livre encore une fois dans ma bibliothèque. J'avoue ne pas me souvenir comment il a pu atterrir sur mes rayons.
Avec ce roman, nous sommes dans la littérature que nous offraient Pagnol, Giono, et tant d'autres. De page en page, l'auteur déroule une galerie pittoresque de portraits qu'une langue imagée fait vivre pour le plus grand plaisir des lecteurs.
Les répliques, les descriptions sur la nature, les situations rocambolesques, la tendresse, les réflexions pertinentes sur une époque qui ne correspond plus à ce que les principaux personnages ont connu se glissent entre les lignes sans en avoir l'air.
Quant aux beaux sentiments, aux paysages, ils laissent des traces qui font du bien non pas comme les romances actuelles ou les livres "feel good" , mais comme certains romans d'hier simples, amusants, chaleureux et parfois picaresques.
Il a eu l'avantage de me permettre de passer un bon moment même si je ne songe pas à le conserver.
Cet avis n'engage que moi.
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