COLETTE - "Claudine à Paris"
Elle est née en 1873 et elle est morte en 1954.
Cette auteure était aussi célèbre en France qu'à l'étranger.
Claudine à Paris
Début mars 1901 — publication de « Claudine à Paris ».
Son père qui est un homme original décide brusquement de s’installer à Paris afin de suivre de près la publication de son traité de malacologie.
Claudine se retrouve dans un appartement sombre entre ses cours, la servante Mélie, et la chatte Fanchette.
Elle s’ennuie. Sa campagne lui manque. Elle finit par tomber gravement malade. Elle se coupera même les cheveux.
Celle que l’on nomme Cœur, la sœur de son père prend Claudine sous son aile.
C’est chez cette tante que Claudine y croise Marcel, (le neveu de sa tante), âgé de 17 ans comme elle.
Après s’être observés, ils commencent à s’apprécier et posent un regard pas toujours indulgent sur les gens qu’ils côtoient.
Marcel se confie à Claudine. D’autant qu'il est attiré par Charlie Gonzales, un ancien camarade de classe. Cette amitié équivoque a d'ailleurs été arrêtée brutalement par le père de Marcel. Suite à cette rupture, le fils Marcel et le père Renaud préfèrent s'éviter.
C'est chez cette tante que Claudine rencontre pour la première fois Renaud, le père de Marcel.
Le jeune et très timide secrétaire de son père lui proposera le mariage. Une demande qui la flattera mais qu’elle refusera.
Elle jettera son dévolu sur le père de Marcel, Renaud, homme du monde et journaliste de politique étrangère, âgé d’une quarantaine d’années.
Il devient un ami, un conseiller, un confident et un père de substitution.
Le sien est trop occupé par sa passion pour la macologie pour songer à éduquer sa fille.
La liberté qu’il lui accorde permet à Claudine de découvrir avec Renaud, l’opéra, les brasseries branchées de l’époque, les femmes parées de chapeaux, de belles robes et de bijoux.
Autant de personnes qu’elle croisera dans les salons où elle sera invitée avec Renaud.
Claudine nous livre une fresque intéressante sur un pan de la vie parisienne et notamment sur le théâtre et sur l’univers du spectacle.
Au parc Monceau, par hasard, elle rencontre son ancienne camarade de classe Luce. Cette dernière lui dit qu’après avoir fui l’école de Montigny en raison des harcèlements constants que lui faisaient subir sa sœur Aimée et la directrice, Mme Sergent, elle s’était précipitée à l’adresse d’un vieil oncle, un parent de sa mère. Cet homme lui a apporté sa protection en échange de faveurs sexuelles. Outrée, Claudine cessera de voir la petite Luce.
Elle découvrira ce qui peut attendre certaines jeunes filles à Paris et à cette époque.
Ce qui n’empêche pas Claudine de tomber amoureuse de Renaud. Un choix s’impose à elle. Il lui faut renoncer à son passé, son village, et à sa solitude si elle veut vivre avec Renaud.
Nous connaîtrons la suite dans « Claudine en ménage ».
C’est avec plaisir que j’ai retrouvé Claudine propulsée brutalement de la campagne à la ville en ayant vraisemblablement conservé son accent et sa façon de s’exprimer.
Même si je n’ignore pas que WILLY a corrigé ce roman, j’ai aimé la fluidité, l’élégance du style qui n’appartient qu’à COLETTE avec ce brun d’humour et d’espièglerie qui lui sied si bien.
Quant au vocabulaire, il m’a fallu souvent consulter le dictionnaire pour vérifier la signification de certains mots.
Il aurait pu être son père !
Un avis qui n'engage que moi !
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