RIVOYRE (de) Christine -"Fleur d'agonie"
Journaliste et scénariste elle naquit en 1921 et décéda en 2019.
Elle fait partie de ces auteures qui ont reçu de nombreux prix et dont on ne parle plus depuis longtemps.
— Prix Interallié – 1968 - « le petit matin »
— Prix Pierre-de-Régnier — 1979, prix Prince-Pierre-de-Monaco et grand prix de littérature Paul-Morand pour l’ensemble de son œuvre.
Elle devint également membre du Prix Médicis en 1971.
C’est par hasard que j’ai relu « Fleur d’agonie » publié en 1970.
J’ai souhaité parler de ce roman, car les événements figurant dans ce livre étaient encore d’actualité il y a quelques années.
Personnellement, j’ai rencontré des vacanciers « nouveaux riches » qui emportaient avec eux dans leurs bagages une bêtise qui leur collait à la peau comme les vêtements qu’ils arboraient avec arrogance.
Quant aux intrigues amoureuses qui naissaient entre touristes et habitants du pays visité, j’eus le privilège de recevoir des confidences étonnantes dont certaines auraient mérité d’être notées dans un carnet pour être ensuite publiées.
Elles ont fait partie des souvenirs que j’ai rapportés de mes voyages lointains et qui m’ont amené à m’interroger sur le comportement de certains touristes à l’étranger.
Mais cela est un autre problème !
Le livre de Christine de RIVOYRE ne nous livre pas les réponses.
FLEUR D’AGONIE - publié en 1970
Résumé
Malou, la trentaine, est mariée à un riche marchand de fourrure.
Lors d’un séjour dans un club de vacances au Maroc, elle surprend le geste obscène d’un jeune homme miséreux qui lui est adressé pendant que son époux la photographie.
Furieuse, elle part à la recherche de cet homme, mais un couple qu’elle rencontre lui signale que leur fils est l’ami de ce garçon pauvre.
Elle revoit enfin cet étrange jeune homme, mais le gifle sans lui fournir d’explications.
Ce dernier la traite de primate nullement étonné de la violente réaction de cette jeune femme.
Les deux couples sympathisent. À leur bande se joint ce jeune homme, ami du fils et apparemment accepté comme s’il faisait partie de la famille.
Fascinée par le jeune homme, Malou le retrouve un soir sous sa tente.
Cette attirance l’amène à le rejoindre toutes les nuits, et ce jusqu’à leur retour à Paris.
Les deux couples et le jeune Noël se reverront au moment des événements de 1968.
Blessé au cours d’une manifestation et hébergé par Malou et son époux, il refusera de « jouer avec elle ».
Ce qui signifie le fait de reprendre leurs jeux sexuels en vertu de leur ancien code, celui élaboré au Maroc.
C’est sur cette réponse négative que s’achève le roman nous laissant quelque peu sur notre faim.
Je ne conserverai pas ce roman même si son écriture est accessible à nos lecteurs du XXIe siècle.
Cet avis n'engage que moi.
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