UN VOYAGE DANS MES LIVRES

UN VOYAGE DANS MES LIVRES

BREAU Adèle - L'heure des femmes

Cette auteure est née en 1978.

 

C'est une journaliste, et une blogueuse.

Elle est également la petite-fille de Menie Grégoire.

 

 

 

Quelques-unes de ses publications

 

    Je dis ça, je dis rien

  • Vive la vie de bureau !

  • La Cour des Grandes

  • Les Jeux de garçons

  • Les Devoirs de vacances

  • L’Odeur de la colle en pot

  • Frangines

  • Haute Saison

  • L'heure des femmes

  • Les influentes

 

Distinctions

 

 

 

 

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Résumé

 

 

 

Trois femmes évoluent dans ce récit.

 

1) Esther, tente en ce début de XXIe siècle de se reconstruire après avoir subi une relation toxique avec l'homme avec qui elle vivait. Une ancienne amie lui obtient un contrat dans une maison d'édition à condition qu'elle écrive sur Menie Grégoire.

 

2) Esther dessine le portrait de Menie Grégoire, une journaliste née en 1919, et décédée en 2014. Elle est mère de trois grandes filles, et l'épouse d'un membre important du gouvernement. Elle se voit proposer par le nouveau directeur de la radio RTL une émission destinée à faire parler les auditrices.

 

Menie Grégoire qui gravite dans le Paris mondain de ces années-là, et qui écrit quelques rubriques dans des magazines, accepte cette offre.

C'est ainsi qu'à la cinquantaine, elle dispense ses conseils à l'antenne et libère une parole qui avait toujours été refusée aux femmes. Elle aborde des sujets intimes : sexualité, avortement, travail, violences conjugales, accouchement, contraception etc....

 

En s'indignant sur le sort de ses femmes souvent pauvres, désespérées, parfois incultes, à qui elle apporta une autre vision de ce que pouvait être le destin d'une femme, elle révolta le milieu bourgeois dans lequel elle évoluait, misogyne, et riche. Ce qui était loin d'être le cas de toutes ces femmes auxquelles  Menie Gregoire s'adressait. En effet, la plupart étaient contraintes d'avorter chez elles au péril de leur vie ou chez des personnes appelées "faiseuse d'anges".

 

 

3) Quelques récits nous éclairent sur le parcours de quelques-unes de ces femmes.

 

Dans les années soixante, Mireille et Suzanne faisaient partie de ces femmes qui étaient éduquées pour devenir des épouses dévouées à leur foyer, dans une méconnaissance totale de leur corps.

 

Dans cet exemple, l'une à six enfants à 26 ans et l'autre est "une vieille fille". Les conseils de Menie Grégoire leur permettront de comprendre qu'elles ont le droit d'aspirer à un autre destin. Elles mettront leurs nouvelles connaissances, leur énergie en commun pour gagner leur indépendance chacune à leur façon.

 

Et puis, il y a quelques extraits de lettres que je laisse le soin à tous ceux qui le souhaitent de découvrir.

 

 

 

 

 

Que dire ?

 

Jouer avec plusieurs personnages dans un roman est un exercice compliqué pour un écrivain. Adèle BREAU y parvient.

 

À travers Esther, le lecteur comprend que la femme du XXIe siècle peut encore subir la domination de l'homme dans ce qu'elle a de plus violent et de plus déstabilisant.

Aujourd'hui, certaines femmes indépendantes sur le plan matériel restent souvent dépendantes d'un homme sur le plan affectif.

 

Celles qui n'ont pas pu poursuivre des études, s'investir dans un métier et qui acceptent la dépendance matérielle et affective d'un homme se retrouvent plus démunies que ne l'étaient les femmes des années 60/70.

Pour ces dernières, la société leur avait appris à se conformer à un modèle social, mais surtout à travailler pour s'en sortir. Les aides sociales n'existaient pas.

 

Pour résumer, Esther aurait pu donner plus de profondeur à son propre personnage pour faire passer des messages sur le fait que les femmes ne doivent jamais abandonner le combat, et se montrer dignes de toutes celles qui ont lutté pour leur ouvrir les portes de la liberté.

 

J'avais entendu parler de Menie Grégoire, mais je n'ai jamais suivi ses émissions.

À cette époque, j'étais nourrie par les écrits de  :

 

Olympe de Gouges, Marguerite Yourcenar, Simone Veil, Françoise Giroud, Nathalie Sarraute, Virginia Woolf, Flora et Benoîte Groult, Simone de Beauvoir, Gisèle Halimi, Colette, Marguerite Duras, Élisabeth Badinter, Erica Jong

et toutes celles que j'oublie.

  

 

C'est elles qui m'ont ouvert l'esprit sur l'importance des femmes dans le monde. Plus tard, j'ai eu la curiosité de partir à leur recherche dans les Librairies et les bibliothèques. 

 

"L'heure des femmes", représente donc un premier élément pour comprendre le féminisme, mais à mon sens il est insuffisant pour ceux qui voudraient en savoir plus.

 

Quant à ceux qui connaissent Ménie Grégoire, cet ouvrage aura seulement l'avantage de les distraire et de rencontrer une auteure qui sait manier avec aisance le présent et le passé pour présenter cette personnalité qui a marqué une époque.

 

 

 

Cet avis n'engage que moi.

 

 

 

 

 



01/09/2025
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