UN VOYAGE DANS MES LIVRES

UN VOYAGE DANS MES LIVRES

BEIGBEDER Frédéric - "Un roman français"

Cet écrivain est né en 1965.

 

Il est acteur, romancier, critique littéraire, éditeur, réalisateur et scénariste, etc.

 

 

Il est le créateur du prix de Flore, un prix littéraire dont il préside le jury.
Il fut également directeur de la rédaction du magazine 
Lui.
Il obtient en 
2003 le prix Interallié pour Windows on the World,

en 2009, le prix Renaudot pour son livre Un roman français
et en 2018 le Prix Rive Gauche à Paris pour son livre Une vie sans fin.

 

 

 

Quelques livres publiés par Frédéric BEIGBEDER


1990 : Mémoires d’un jeune homme dérangé
1994 : Vacances dans le coma
1997 : L’amour dure trois ans,
2000 : 99 Fr
2003 :  Windows on the World — prix Interallié
2005 : L’Égoïste romantique
2009 : Un roman français, — prix Renaudot
2014 : Oona et Salinger
2018 : Une vie sans fin,  — Prix Rive Gauche à Paris
2022 : Un barrage contre l’Atlantique« Roman de non-fiction » souvent autobiographique, suite d’Un roman français.
2023 : Confessions d’un hétérosexuel légèrement dépassé

 

 

 

 

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Résumé 

 

Ce livre qui a obtenu le Prix Renaudot en 2009 est impossible pour moi à résumer.

 

J’ai retenu une phrase qui éclaire, si du moins le verbe est approprié, ce que l’auteur pense du mot "famille".

 


« Une vie de famille est une suite de repas dépressifs où chacun répète les mêmes anecdotes humiliantes et automatismes hypocrites, où l’on prend pour un lien ce qui n’est que loterie de la naissance et rites de la vie en communauté. Une famille, c’est un groupe de gens qui n’arrivent pas à communiquer, mais s’interrompent très bruyamment, s’exaspèrent mutuellement, comparent les diplômes de leurs enfants comme la décoration de leurs maisons, et se déchirent l’héritage de parents dont le cadavre est encore tiède. Je ne comprends pas les gens qui considèrent la famille comme un refuge alors qu’elle ravive les plus profondes paniques. Pour moi, la vie commençait quand on quittait sa famille. »

 

 

 

 

L'histoire

 

Arrêté pour avoir pris de la cocaïne sur le capot d’une voiture devant tout le monde et notamment devant la police, Frédéric BEIGBEDER fait un court séjour dans un commissariat.

Dans sa cellule, il revisite ses souvenirs d’enfance et d'adolescence. Il déroule quelques épisodes qui l'ont marqué soit avec son frère qu'il admire, soit avec ses deux parents qui ont divorcé ou avec les autres membres de sa famille.

Dans cette cellule, il égratigne le procureur qui prolonge sa garde à vue. Il parle des années 70/90 sous un angle qui est le sien, celui d'un garçon évoluant dans un milieu privilégié. 

Le lecteur déambule dans la vie de cet homme sans parvenir à s’apitoyer sur son sort même si ses confessions semblent sincères. Si tel est le cas, on peut s'interroger sur le cas Frédéric BEIGBEDER.

 

 

 

 

Que dire  de plus ?

Rien !

 

Frédéric BEIGBEDER est érudit certes. Il sait s’exprimer avec aisance. Il réussit dans de nombreux domaines.

 

Mais, pour ma part, je ne m’extasierai jamais devant la qualité de son écriture.

 

Il rejoint d’ailleurs d’autres écrivains connus dont la faconde ravissait ceux qui les écoutaient, mais dont les ouvrages décevaient ceux qui avaient la curiosité de les lire.

 

Ce sont les événements survenus, le 21 avril 2023, chez Mollat, la célèbre librairie bordelaise, au sujet de la présentation de son ouvrage «Confessions d’un hétérosexuel légèrement dépassé»  qui m'ont incité à retirer de ma bibliothèque les deux derniers livres de Frédéric BEIGBEDER qui m'avaient été offerts par des amis et que je n'avais jamais lus pour justement les relire.

 

 

Je voulais revoir ma position sur cet écrivain particulièrement médiatique et médiatisé.

 

 

Il s'agissait de     : "Windows on the World," 
 

                              "Un roman français".

 

 

 

Pour "Un roman français", je sais désormais que je ne le garderai pas.

 

La chronique ci-dessus le confirme. Mais, peut-être que mon inculture me fait passer parfois à côté de grands écrivains. 

J'assume !

 

Cependant, je me pose de plus en plus souvent des questions sur le Prix Renaudot.

 

 

Il y a quelques années, j'avais lu puis éliminé    :

 

"L’amour dure trois ans",

"99 Fr"

"Nouvelles sous ecstasy".

 

Comme quoi !

 

 

 

 

Ce qui ne m'empêchera pas d'écrire prochainement sur 

 

 

 

 

Cet avis n'engage que moi.

 

 

 

 

 



01/07/2023
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