ORMESSON - "L'amour est un plaisir"
C'est un écrivain, journaliste et philosophe français, né 1925 et mort 2017
Quelques-unes de ses œuvres sur la quarantaine d'ouvrages
qui a publiés :
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La Gloire de l'Empire (1971)
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Au plaisir de Dieu (1974)
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Dieu, sa vie, son œuvre (1981)
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Histoire du Juif errant (1991)
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Casimir mène la grande vie (1997)
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Qu'ai-je donc fait (2008)
Il a obtenu plus d'une dizaine de prix pour la totalité de son
œuvre
Il a été élu à l'Académie française en 1973. De 1974 à 1977, il a été le directeur général du Figaro.
Jean d'ORMESSON se distingue particulièrement par son art de la conversation, car il a toujours été très présent dans des émissions télévisées littéraires ou plus généralistes.
Il a d'ailleurs toujours excellé dans cet exercice !
C'est ce qui a fait de lui un ambassadeur de l'Académie française.
Publié en 1956, "L’amour est un plaisir » est le premier roman de Jean d’ORMESSON.
Résumé :
Un jeune homme Philippe est licencié par son patron. Il décide de partir à l’aventure avec sa voiture dans le midi de la France.
Il s’arrête à Aix-en-Provence.
En se promenant, Philippe, aperçoit Gilles et Bénédictine.
Gilles et Bénédictine se sont rencontrés à l’Ambassade de France au Mexique.
Gilles s’occupe d’une chaire à la faculté des lettres. Il y parle de la Princesse de Clèves et de l’amour chez Balzac. Il accompagne Bénédictine en France.
Bénédictine est la fille du Consul. Elle est libre. Elle est insouciante. Elle est riche. Elle est belle. Elle aime plaire, mais elle veut toujours plus.
Gilles et Bénédictine se sont fiancés. On se demande pourquoi d’ailleurs, car Bénédictine n’a pas l’air d’aimer Gilles profondément.
Le hasard leur fait rencontrer Jacques, un étudiant en médecine pauvre avec des idées de gauche.
Après la troisième partie de pétanque, Philippe parle à Jacques qui ensuite parle à Gilles et Bénédictine.
Ils se retrouvent tous les quatre devant une boisson et décident subitement de passer quinze jours de vacances ensemble à se promener d’un endroit à l’autre, à parler, à danser, à rire, à manger, à nager, à dormir au gré des événements.
Ils avertissent le père de Bénédictine et partent tous les quatre dans la voiture de la jeune fille.
Commence alors entre eux, le jeu de l’amour et du hasard, car les trois garçons sont amoureux de Bénédictine. Curieusement, elle se donnera à celui que l’on n’attend pas.
Les contraintes de la vie les rattraperont. Ils seront obligés de se séparer en se demandant si l’amour est réellement un plaisir quand on est jeune.
Pour comprendre la fin de cette histoire, j’invite les lecteurs à s'intéresser à cet ouvrage charmant qui se remarque par sa légèreté de ton et son style limpide. Il annonce ce que seront quelques-uns des livres publiés par Jean d'ORMESSON.
Que dire ?
Il s’agit d’une histoire simple qui aurait pu être attribuée à Françoise Sagan.
"L'amour est un plaisir" est bien éloigné de tous les autres romans qu’il a écrits à la fin de sa vie. En effet, il publiera des ouvrages sur quelques-unes de ses interrogations concernant le sens de la vie, sur Dieu. Ils donneront une autre image de cet homme érudit.
Pour ceux qui ne connaissent pas cet amoureux de la langue française, quelques citations de Jean d'ORMESSON.
"Être bon dans les médias n'est pas le signe qu'on est un bon écrivain"
Je n'ai pas aimé tous les ouvrages de Jean d'ORMESSON.
Par contre, j'ai adoré l'écouter s'exprimer. C'est un homme qui aurait eu sa place dans les salons littéraires des siècles passés.
Cet avis n'engage que moi.
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